Chapitre 2 : Une simple rencontre
Aphrodite se retrouva devant la double-porte d'une salle non-loin de l'Assemblée Républicaine. Un garde le vit arriver :
- Entrez Seigneur Aphrodite, il vous attend à l'intérieur.
A l'intérieur de la pièce, le sénateur Palpatine se tenait face à la baie vitrée, fixant l'horizon l'air pensif. Aphrodite toussota pour que le sénateur remarque sa présence. Palpatine se retourna et regarda le chevalier d'Or de haut en bas. Celui-ci dégageait une aura de puissance et de grande sagesse.
- Seigneur Aphrodite... quelle élégance. Je suis heureux que vous vous soyiez libéré. Il lui adressa un grand sourire, puis lui montra un siège. Mais je vous en prie prenez place, nous serons plus à l'aise pour discuter.
- Cela ira comme ça. Je n'ai pas énormément de temps à vous consacrer. Pourquoi m'avez-vous fait venir ?
- Je vais aller droit au but. On vient de me faire part de l'éviction du seigneur Aiolia. Ceci est un évènement tragique pour votre si noble Ordre de la Chevalerie. Si son expulsion du Conseil s'ébruite il se pourrait qu'elle créé quelques remous au sein de votre Ordre.
Il paraît lentement et d'un ton totalement dénué de sincérité, ce qui parût déplaire à Aphrodite.
- Je suis au courant des conséquences que pourraient engendrer cet événement. Venez-en au fait, dit-il l'air agacé.
- Je trouve cette décision injuste... il se pourrait que les Jedi vous craignent.
En prononçant ces mots, l'attitude d'Aphrodite sembla changer, et le sénateur Palpatine comprit qu'il venait de gagner l'attention du leader de la Chevalerie.
- Votre aide est injustement reconnue par la République. Votre Ordre a tant fait pour prouver sa fidélité, et il semble qu'ils ne soient toujours pas disposés à vous faire confiance...
- De qui parlez-vous au juste ?
- Du conseil des Jedi bien évidemment... Ils vous méprisent, ils ont peur de vous en réalité... Mais moi je tenais à vous assurer que vous avez mon total soutien dans toutes vos opérations quelles qu'elles soient.
- Et bien... je... je vous remercie Sénateur. Je dois avouer être agréablement surpris d'obtenir le soutien d'un membre du Sénat.
- Mais sachez que je suis toujours du côté de la République, et il me semble que c'est également le votre.
- En effet. Notre Ordre sert la République depuis son avènement.
- Qu'il puisse toujours en être ainsi. Mais je ne veux pas vous indisposer plus longtemps. Je vous libère. Allez en paix, mon ami.
- Merci, Sénateur.
Aphrodite sortit de la pièce, passablement troublé mais plutôt satisfait d'avoir enfin trouvé un soutien de poids au sein de la République.
Les années se succédèrent et le sénateur Palpatine témoigna toujours la plus grande sympathie envers Aphrodite, notamment en le défendant dans une sombre affaire de meurtre sur un séparatiste, où le conseil des Jedi avait prescrit une exclusion. En revanche Aiolia ne reparut plus sur Coruscant, et Aphrodite lui-même ne semblait plus être en contact avec l'ancien Chevalier d'Or.
Jusqu'à ce jour de l'An 35 avant Yavin IV...
Un soldat entra vivement dans l'appartement privé d'Aphrodite.
- Monseigneur !! Monseigneur !! Une grave nouvelle vient de tomber ! Le Maître Qui-Gon Jinn Monseigneur ! Il est mort ! Tué par un Seigneur Sith ! Le Conseil se réunit de toute urgence !
Aphrodite enfila précipitemment sa cape blanche et se dirigea vers la salle du Conseil.