Nous avons passé la première partie de notre existence loin de la guerre des humains et des autres races. Notre peuple vivaient sur une planète de neige et de glace, ou seul poussait quelques rares plantes qui arrivait à survivre à nos hivers rigoureux. Nous vivions de racines et de chasse depuis des millénaires, mais notre tribu avait su développer une agriculture souterraine, ainsi qu'un semblant d'élevage.
Le nom de mon village était Djelt Nabawada, ce qui signifie en notre langue "le lieu où fondait la neige". Nous habitions une grande cité dont la première partie était construite au dessus de la surface de la terre, tandis que la seconde s’étendait dans des centaines de grottes creusées par les outils Nansi.
Ceux de la surface étaient surtout des chasseurs et des guerriers, car bien que les Nansi ne soit pas belliqueux, et que les guerres entre tribus aient cessé depuis des siècles, nous étions toujours les proies de bêtes sauvages dont ils étaient nécessaires de purger la planète. Chaque guerrier portait sur l'épaule le halis, qui était une arme de jet très puissante et de grande portée, capable de transpercer la lourde carapace du djalta chaw, le monstre des neiges. A sa puissance maximale, le champ d'énergie projetée par nos halis pouvait pulvériser la pierre et la plupart des boucliers personnels, bouclier dont ne disposait pas les nombreuses bêtes que nous chassions.
Le halis était une arme fabuleuse pour la chasse, mais pour le corps à corps, et pour découper la chair, chacun d'entre nous avait sa panoplie d'armes tranchantes et extrêmement performante. Nos jeunes guerriers apprenaient dès leur plus jeune age à manier la lance neutronique, le sabre à vibreur et la hache à impulsions protoniques. Le bouclier personnel, le kiwa, était de rigueur pour les nombreuses exhibitions et joutes organisées par ces jeunes célibataire en quête de la reconnaissance d'une ou de plusieurs compagne.
Notre chef se nommait Hanija, il était fils de Rayat, lui même fils de Nansi Kawa. Depuis de nombreuses générations, sa famille guidait les miens à travers la plaine glacée. Nous étions avant tout un peuple sédentaire, préoccupés par notre survie ...Alors que nos ancêtres ne vivaient que de racine et de chasse, les miens avait creusé la roche et créée un abris de leur mains. La roche nous abritait du vent et de la neige, et nous permettait de faire pousser fruits et légumes ainsi que du fourrage pour le bétail. Nous eurent même des arbres qui poussait dans la terre riche de notre sous-sol, sans doute les premiers arbres vivant à la surface de la planète depuis plus de mille années du calendrier nansi.